samedi 18 novembre 2006

Vacances utiles - novembre 2006


Animation de vacances pour les enfants.


C’est maintenant devenu traditionnel : à la Toussaint, Guerlédan organise des animations pour les enfants d’un quartier difficile de Rennes.


Cette année, 11 étudiantes et lycéennes se sont relayées pour faire passer un bon moment à ces enfants qui ne partent pas en vacances. Les différents jeux et sorties sont une façon pour eux de découvrir d’autres horizons que les tours de leur quartier. Les enfants, dont certains sont maintenant des habitués, ne viennent pas pour telle ou telle activité mais surtout parce qu’ils sont en confiance, contents qu’on s’occupe d’eux, et parce qu’ils se sentent entourés et écoutés.


Il n’y a pas pour les enfants d’activités chrétiennes à proprement parler. La plupart d’entre eux ne croient pas en Dieu ou sont musulmans. Mais il y a beaucoup de vertus humaines à transmettre : la bonne humeur, la politesse, ne pas tout considérer comme un dû, ne pas vouloir régler le moindre problème par un coup de pied… Tout cela ne coule pas de source !


Mais évidemment, celles qui en ressortent gagnantes à 200% sont les animatrices. Une occasion en or de se rendre utile et de valoriser ce que chacune a appris dans sa famille, avec ses amis…« On réalise mieux, parce qu’on le voit de ses propres yeux, l’importance du cadre familial pour l’enfant. Et puis, on se sent plus responsable de transmettre ce que l’on a reçu ».

Week-end Communication - Toussaint 06


« Apprendre à bien parler », week-end de communication pour lycéennes.


Samedi matin. Tandis que Rennes se réveille, De grands cris montent du club Guerlédan : une « ado » pique sa colère ?… Pas de panique ! C’est le week-end de communication qui vient de démarrer. Une dizaine de lycéennes se mettent en jambe avec deux heures de théâtre. Pourquoi cet atelier ? « Pour faire connaissance rapidement, être en confiance, s’échauffer par quelques impros » explique Pauline. S’échauffer ? Oui, car la communication, c’est un vrai sport d’équipe : on apprend, on se jette à l’eau, on échoue, on recommence… encouragé par l’ensemble du groupe. Les lycéennes sont venues pour se préparer à un examen oral du bac ou tout simplement pour gagner de l’aisance et optimiser leurs interventions orales.


Plusieurs ateliers se succèdent, mais c’est sans conteste les « exposés filmés » qui font le plus trembler « Ils sont extrêmement efficaces, avant tout pour que les adolescentes acceptent leur image » explique Marie, l'animatrice venue de Paris. Des cours théoriques on retiendra l’importance de la tenue et le lien entre communication, intimité et intériorité.


Pour Marie, une des participantes, Le bilan est clair : « J’ai moins peur de parler devant une assemblée ; je connais mes défauts d’expression orale et gestuelle ». Camille, elle, a appris que le stress n’était pas toujours mauvais et qu’il fallait au contraire s’en servir pour mieux réussir. Chacune repart avec un point concret à améliorer et une bonne impulsion pour ce début d’année scolaire !

mardi 9 mai 2006

Les 4ème-3ème à Londres !!

Voici un petit résumé de notre séjour à Londres où nous avons participé au Festival de la chanson organisé par le Tamezin club.
Nous sommes parties de l’aéroport de Dinard le vendredi 28 avril (premier baptême de l'air pour certaines !!!!!!!!!!!) pour atterrir en Angleterre. Après 1h de train et un peu de métro nous arrivons à Victoria station. Des anglaises nous ont accueillies et nous amener à Baden Powel House où nous dormons, puis petite ballade.
Samedi matin, nous avons pu avoir la messe et visiter Londres, principalement Harrods. Lily une anglaise parlant très bien français, était notre guide. L'après-midi répétition avec des profs de danse, méditation en français et dîner et veillée internationales où nous avons rencontrées les Belges, Anglaises et Irlandaises. Très bonne soirée avec des sketchs et des danses. Rencontre avec les Espagnoles arrivées plus tard.
Dimanche, jour J, nous arrivons dans la salle de fête où nous sommes coiffées et maquillées dès 10h. Après une causerie nous pique-niquons en ville puis répétition générale : le stress !!!!!!!!!!!! J'ai oublié de vous parler de notre chanson : elle s'intitule Outils de communication : elle trop géniale et avec la chorégraphie encore mieux. A 17h, le concours commence puis distribution des prix : on a laissé les premières places aux clubs de Londres mais on est super fières de nous!! On a ensuite dîné avec les Belges et après on a fait la fête dans une salle de Baden Powel House où on appris des danses irlandaises, espagnoles et belges et on leur a appris la danse de Rabbi Jacob !!
Lundi matin, on a pris un bus pour visiter le quartier de Big Ben et tout, c'était magnifique !!!!!!!! Après a pris les billets de trains et nous sommes parties pour l'aéroport.
Ce fut un voyage vraiment génial : on a visité Londres, on a rencontré d'autres clubs, on a participé au Festival, on a parlé anglais et il y avait une super ambiance alors MERCI pour Agnès et Mélanie qui ont tout organisé et Anne pour le piano !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 29 mars 2006

Jean-Paul II

Jean-Paul II saint aussi dans la vie quotidienne.
par M. Navarro Valls.

« Jean-Paul II a été saint aussi dans la vie quotidienne » a déclaré son porte-parole, M. Joaquin Navarro Valls.

C’est ce qu’il a déclaré lors de l’enregistrement de l’émission intitulée « Sur le chemin de Damas » (« Sulla Via di Damasco") de Don Giovanni D’Ercole, Roberto Milone e Vito Sidoti, programmée pour samedi prochain, 21 janvier, sur la deuxième chaîne de la RAI.

Il confie ce souvenir personnel : « Le souvenir le plus beau et le plus émouvant de Jean-Paul II et que je porte dans mon cœur est lié à un fait personnel : la mort de mon père. J’étais rentré à la maison pour les funérailles et le matin même des obsèques, à 8 heures, mon téléphone portable a sonné. C’était lui, le pape, qui m’appelait pour me présenter ses condoléances et pour me demander des nouvelles de la santé de ma maman. J’en suis encore étonné aujourd’hui. Un pontife pris par tant de tâches s’était souvenu de moi et de mon pauvre papa. Je crois que cela aussi est un signe de sainteté : être en communion avec tous y compris le dernier des collaborateurs et des fidèles dans la vie quotidienne».

« Une autre facette de la personnalité de Jean-Paul II, continue M. Navarro Valls, et qui m’a toujours fasciné, c’est son rapport spécial à la prière à laquelle il consacrait plusieurs heures par jour. J’avais, il y a quelques années, un rendez-vous de travail avec le pape Wojtyla. Son secrétaire me dit qu’il était en prière dans sa chapelle privée et qu’il allait être averti de mon arrivée. Je suis entré moi aussi dans la chapelle et, en silence, j’ai attendu. Quelque 40 minutes ont passé sans que Jean-Paul II ne bouge. Puis, à l’improviste, il se rendit compte que j’étais arrivé et il exclama : «Excusez-moi, mais je ne me suis pas rendu compte que le temps passait. Et c’était tous les jours comme cela : la prière était une partie déterminante de sa vie ».

Mais il dit encore : « Jean-Paul II a été un pape joyeux, jusqu’à la fin, même dans les moments de douleur, il a su affronter la vie avec la joie qui doit être la marque de tout chrétien : vivre la foi avec allégresse ».

Il tord aussi le cou à des idées reçues : « Il n’est pas vrai que Jean-Paul II a été un pape qu’on n’écoutait pas. Je crois au contraire qu’il a contribué de façon déterminante à faire grandir la sensibilité éthique de l’homme moderne. Et ce résultat, il l’a atteint lorsque, avec un mélange incroyable de travail et de prière, qui l’a conduit à ne jamais regarder les résultats, mais les objectifs suivants à atteindre. Avec les derniers jours de sa vie, il nous a enseigné comment mourir et comment l’on peut et l’on doit vivre la souffrance. Le soir de sa mort, je me suis senti mal pendant un moment, lorsque je suis passé des appartements du Saint-Père, qui combattait entre la vie et la mort, et la salle de presse où le monde était en attente de nouvelles. Alors j’ai compris que l’on ne pouvait pas éliminer une part importante de l’extraordinaire vie de ce pape, les derniers instants de souffrance qui avaient été partie intégrante de son histoire extraordinaire ».

« Je souhaite, a conclu le directeur de la salle de presse du Vatican, que Jean-Paul II puisse être béatifié au plus vite parce que je suis convaincu de sa sainteté au-delà de tout procès ».

mercredi 8 mars 2006

Camp de février 2006 !!!


Voilà un petit résumé du camp, écrit par Anne; MERCI Anne!!!!

Camp de février 2006 à Craon :
Pendant les vacances de février, un super camp a rassemblé 14 filles de 11 à 14 ans. Les 6 monos qui étaient avec nous étaient pour la plupart très gentilles…non je rigole, elles étaient toutes très gentilles, et très drôles.
Notre emploi du temps était réparti entre le cinéma, l’anglais et la formation spirituelle (causerie, méditation, caté). Comme les monos ne voulaient pas faire les tyrans, elles nous laissaient du temps libre chaque jour. Nous étions réparties en 3 équipes : les Cédric, les Ducobu, et les Dalton. On se relayait pour le service et la vaisselle (une équipe par repas) et pour faire le ménage dans les différentes salles. Parfois, on animait les veillées : chaque groupe préparait un sketch, ou un jeu. Mais c’était surtout les monos qui préparaient les veillées. On a fait un jeu super avec des romains partout, on a commencé à apprendre un chant (mais on n’a pas continué parce que la personne qui devait faire apprendre les autres voix en n'avait plus elle-même). Chaque veillée avait pour thème une bande dessinée. C’est comme ca que Camille.V s’est vue élégamment maquillée comme Jeanne, et Gaby a mangé façon Gaston…

Cinéma

Trois thèmes nous étaient proposés : policier, comique, et conte moderne. Chacune s’est inscrite dans ce qui lui plaisait le plus. On était 4 ou 5 par groupe.
- Celles qui avaient choisi policier (Alice, Joséphine, Bertille, Anne Ecclesia) ont appelé leur création « Scream » (avec l’accent Anglais !!!). Petit résumé : C’est l’histoire d’un homme pas très honnête dont l’entreprise fait faillite. Il demande à un autre homme de s’associer avec lui pour une affaire douteuse. Comme il refuse, il le tue (avec une pelle). S’ensuit toute une enquête pour retrouver la trace du criminel, qui est finalement arrêté.Elles ont gagné le prix du meilleur scénario !!!
- Celles qui avaient choisi comique (Camille.D, Elizabeth, Ségolène, Juliette, Rosène) ont appelé leur création « Super Nanny débordée»Petit résumé : C’est l’histoire de deux jumelles pestes dans l’âme dont les parents partent en voyage. Pendant leur absence, une gouvernante les garde. Hélas, les jumelles vont lui faire la vie dure ! De plus, elles mettent la maison dans un état épouvantable. Quand les parents des deux petites filles reviennent, ils découvrent la maison sens dessus dessous. La mère fait un malaise tandis que le père chasse la gouvernante sans la payer.Elles ont gagné le prix des meilleures actrices !!!
- Celles qui avaient choisi conte moderne (Mélaine, Marion, Emilie, Camille.V, Anne) ont appelé leur création « les mensonges de PiNokia »Petit résumé : C’est l’histoire d’une jeune fille, PiNokia, qui ment sans cesse. Une nuit, sa marraine la bonne fée lui apporte un portable aux vertus magiques… Dés lors, à chaque fois que PieNokia ment, le portable sonne, et un bouton lui apparait sur le visage. Ses deux amies, Lili et Lola, vont l’aider, plus ou moins efficacement. La menteuse finit par comprendre qu’elle doit arrêter de mentir, et avouer les bêtises qu’elle avait camouflées par des mensonges.Elles ont gagné le prix de la meilleure réalisation !!!

Anglais

On était séparée en deux groupes : Dans un groupe : CM2, 6ème, 5ème, 4ème avec Aurélie et dans l’autre groupe 3ème (+ une 4ème) avec Amélia. Nous avons travaillé sur le thème de la belle et la bête, que nous avons d’ailleurs vu, en Anglais (Merci pour ton ordi Camille.V !!!). Nous avons aussi fait un délicieux crumble, après avoir traduit en français la recette. J’ai faim quand j’y pense !!! Sinon on a traduit des poèmes, on a complété une chanson, et le 1er groupe a travaillé sur les adjectifs de supériorité et d’infériorité. Now, we speak English very well !!! Thank you, Aurélie and Amelia !!!

Formation spirituelle

Chaque jour, un temps de formation spirituelle nous était proposé. La aussi, on était en deux groupes : CM2-6ème-5ème et 4ème-3ème. Tous les jours, on avait soit méditation soit causerie. Des fois, on avait aussi du caté. Le thème était les trois premiers commandements. On a aussi un peu parlé de l’encyclique du Pape, « Dieu est amour ».Et pendant l’après midi, on pouvait assister à la messe. Nous avons eu la possibilité de nous confesser durant le camp.

Et entre tous ça

Tous les jours, on avait un temps d’anglais, un temps de cinéma, et un temps de formation spirituelle. Et entre tous ça ???
Le matin, on se levait à 8h00, trop tôt pour beaucoup… On avait une demi-heure pour se préparer, puis on allait déjeuner. L’équipe de service faisait la vaisselle, et on allait faire le ménage. Ensuite, on prenait nos affaires et on allait en Anglais. Dès la fin du cours, l’équipe de service mettait la table, et on allait manger un délicieux repas préparé par Blanche, notre cuistot. Quand tout le monde avait bien mangé, il y avait la vaisselle, puis une petite visite au St Sacrement. Après, on avait un peu de temps libre, puis méditation ou causerie. Ensuite, il y avait la messe. Puis, CINEMA !!! Au début, on écrivait le scénario, mais on a rapidement commencé le tournage.

Après avoir tourné, on se précipitait, affamées, sur le goûter. Notre énergie renouvelée, on retournait filmer. Puis, de nouveau, tours de service, diner (de nouveau délicieux lui aussi), veillée, prière du soir, douche, et dodo…théoriquement (hum) !!!!!!! J’ai sûrement oublié des choses mais en gros c’est ça. Et chaque journée se passait dans la bonne humeur ; tout le monde était joyeux, et c’était vraiment super !!! Et tout ça en musique, généralement, parce qu’on avait un poste.

La rencontre

Quelque chose qui a contribué à rendre ce camp vraiment magnifique, c’est que toutes les filles s’entendaient super bien. Personne ne faisait bande à part ; on était toutes unies, et on rigolait bien !!! Personnellement, j’ai trouvé super gentilles toutes les filles de ce camp. Et surtout, mais là je parle peut-être que pour moi, ça fait du bien de se retrouver dans un milieu où toutes les filles sont vraiment géniales. En tous cas, moi, ça me change du collège !!! Merci à toutes les filles du camp, toutes les monos. Même si on n'a plus trop de contact, j’oublierai jamais ce merveilleux camp !!!!!!!!!!!!!!!

mardi 14 février 2006

Une jeunesse pour Dieu.


Montserrat Grases (Barcelone, 1941 – 1959).


En pleine jeunesse, Montse a trouvé dans l’Opus Dei un chemin pour offrir son cœur à Dieu. Sans quitter la vie normale d’une jeune fille de son âge – ses études, sa vie de famille, ses loisirs – elle déversa autour d’elle la joie propre du chrétien qui lutte pour s’approcher de Dieu.


Elle fut atteinte d’un cancer des os, qui l’immobilisa, mais qui ne l’a pas empêché de transmettre autour d’elle sa joie et sa vitalité, enracinées en Dieu. Elle manifesta une force et une vision surnaturelle jusqu’à sa rencontre définitive avec le Seigneur, par cela, elle fut une aide pour de nombreux jeunes, qui voient en elle un modèle de don joyeux dans la vie ordinaire.


A lire : "UNE JEUNESSE POUR DIEU. Montsé Grasès" de M. Eguibar en vente aux éditions du Laurier. http://www.lelaurier.fr

lundi 13 février 2006

Pier Giorgio


La vie du jeune Pier Giorgio, proclamé bienheureux par Jean-Paul II.

1901- 1925.


Pier Giorgio Frassati est né à Turin, en Italie, le 6 avril 1901. Son père, Alfredo, agnostique, sénateur puis ambassadeur en Allemagne, était le fondateur et le directeur du journal libéral « La Stampa ». Sa mère, Adélaïde Amétis,peintre à ses heures, était une femme ferme, au christianisme peu enclin à la ferveur. La vie familiale était aisée et se déroulait entre Turin et Pollone, à soixante-dix kilomètres de là, lieu de la propriété familiale au cœur des montagnes qui seront un lieu essentiel de l’itinéraire intérieur de Pier Giorgio. Luciana, sa petite sœur, grandit avec lui à la maison, jusqu’à son admission au collège des Pères Jésuites. Là sa vie intérieure connaît un essor qui ne devra plus ’arrêter, rythmée très tôt par la communion quotidienne.
A chaque âge de sa vie, Pier Giorgio sut alimenter sa soif de Dieu par des engagements spirituels dans des groupes de piété et d’apostolat pour jeunes. Il devint tertiaire dominicain à l’âge de 22 ans.


Entré en 1918 à l’école polytechnique, son rayonnement dans le milieu étudiant fut particulièrement important. Inscrit à l’action catholique, il y défendit les couleurs de sa foi, avec une fermeté et un naturel qui ne nuirent jamais à la charité. Quand il fallait pour cela payer de sa personne, il ne le refusait pas, se faisant même arrêter au cours d’une manifestation d’étudiants catholique que l’état fasciste tentait d’interdire.


Son engagement social, au travers des conférences St Vincent de Paul, trouvait auprès des pauvres son déploiement le plus pur. Il les visitait de longues heures durant, dans les quartiers défavorisés de Turin : leur donnant ses propres biens, les aimant avec tendresse et leur consacrant le meilleur de son énergie... « Autour des malades, autour des malheureux, je vois une lumière que nous n’avons pas » . « Jésus me rend visite chaque jour par la communion, et moi je la Lui rends modestement en visitant ses pauvres ».


Au milieu des siens qui ignoraient à peu près tout de sa vie intérieure et missionnaire, Pier Giorgio, dans l’humilité, gravit les cimes de la sainteté d’un pas déterminé et accéléré. Sa prière simple et silencieuse, parfois longuement prolongée dans la nuit, le portait en avant et le tégeaitcontre toute aigreur. Fantaisiste par caractère autant que par choix spirituel, il créa avec des amis « la société des types louches », groupe remuant, chahuteur et enthousiaste dans son engagement chrétien : son apostolat mêlait ainsi à une joie exubérante une ferveur communicative. C’est dans la montagne qu’il aimait à élever l’âme de ses amis au cours d’excursions sportives dont le caractère physique était toujours au service de la vie intérieure (c’est pour cela que le pape Jean-Paul II l’a proclamé patron des sportifs).


Souvent éprouvé dans sa foi par la contradiction du monde et de ses proches eux-mêmes, il sut garder une pureté dont toute tristesse était bannie. Deux phrases limpides et lapidaires le résument à merveille : « A nous , il n’est pas permis de vivoter ; vivre est notre devoir ! Trêve donc à toute mélancolie !» , « Un catholique ne saurait manquer de gaîté ; la tristesse doit être bannie des cœurs catholiques ; la douleur n’est pas la tristesse, qui est une maladie, la pire de toutes ».


Les derniers jours de la vie de Pier Giorgio révèleront l’extrême pureté avec lequel il avait fait de sa vie une offrande constante. Se sentant gagné par la maladie, il consacra ses dernières forces au profit de son prochain et à régler ses promesses envers les pauvres dans le moindre détail. Après une semaine d’agonie cachée, qu’ignoraient même les siens, il s’en remit à Dieu et mourut de la poliomyélite, contractée probablement dans un taudis de Turin. Comme il le disait lui-même, il s’en allait vers « la vraie patrie pour chanter les louanges de Dieu ». L’immense foule reconnaissante qui se pressa autour de son cercueil surprit sa famille autant que la brutalité de sa disparition.


Son rayonnement humble, fervent et joyeux fut tel que sa renommée se répandit en Italie comme une traînée de poudre. On ouvrit très vite son procès de béatification. En 1981 sa dépouille fut reconnue intacte. Il fut béatifié le 20 mai 1990 place St Pierre par Jean-Paul II, qui avait confié à sa garde les JMJ successives. Pour le centenaire de sa naissance, le pape renouvela avec insistance son invitation aux jeunes à se confier à lui pour accomplir leur mission d’évangélisation:
« il proclame par son exemple qu’elle est « bienheureuse » la vie conduite dans l’Esprit du Christ, l’Esprit des Béatitudes ; et que seul celui qui devient homme des béatitudes réussit à communiquer à ses frères l’amour et la paix. Il répète qu’il vaut vraiment la peine de tout sacrifier pour servir le Seigneur ; il témoigne que la sainteté est possible pour tous et que seule la révolution de la Charité peut allumer dans le cœur des hommes l’espérance d’un monde meilleur »