dimanche 22 avril 2007

Témoignage de la religieuse guérie par l’intercession de Jean-Paul II

« Un verset le l’Evangile de Jean m’habitait : ‘Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu’ »

Extraits du témoignage de Sœur Marie-Simon-Pierre, religieuse française guérie l’an dernier de la maladie de Parkinson par l’intercession du pape Jean-Paul II.

* * *
J’étais atteinte d’une maladie de PARKINSON diagnostiquée en juin 2001, celle-ci était latéralisée à gauche ce qui m’handicapait beaucoup, étant gauchère. La maladie évoluait doucement au début mais, au bout de 3 ans les symptômes s’amplifiaient, accentuant les tremblements, les raideurs, les douleurs, les insomnies.
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Le 2 avril 2005 au soir, nous étions réunies en communauté pour vivre en direct avec ROME la veillée de prière sur la Place Saint Pierre. Avec mes Sœurs, nous avons appris en direct le décès de Jean Paul II. Pour moi, tout a basculé, c’était l’effondrement, je venais de perdre un ami, celui qui me comprenait et me donnait la force d’avancer.

A partir du 14 mai, mes Sœurs de toutes les communautés de France et d’Afrique ont prié par l’intercession de Jean Paul II pour demander ma guérison. Elles prieront sans relâche jusqu’à l’annonce de ma guérison.
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Le 1er juin, je n’en peux plus, je lutte pour avancer et tenir debout. Le 2 juin après-midi, je vais trouver ma supérieure pour lui demander d’arrêter mon activité professionnelle. Celle-ci me demande de tenir encore un peu jusqu’à mon retour de Lourdes au mois d’août et elle ajoute : « Jean Paul II n’a pas dit son dernier mot. » Au cours de cette rencontre avec ma supérieure, Jean Paul II était présent à notre échange, échange qui s’est déroulé dans la paix et la sérénité. Elle me tend un stylo et me demande d’écrire « Jean Paul II », il est 17 heures. Avec beaucoup de difficultés, j’écris « Jean Paul II ». Devant l’écriture illisible nous restons un long moment en silence. La fin de la journée se déroule comme les autres.
Après la prière du soir de 21 heures, je repassai par mon bureau puis regagnai ma chambre. Il était entre 21h30 et 21h45. J’ai ressenti alors le désir de prendre un stylo pour écrire. Un peu comme si quelqu’un me disait : « prends ton stylo et écris. » A ma grande surprise, l’écriture était très lisible. Je ne compris pas très bien et je me couchai. Cela faisait exactement deux mois que Jean Paul II nous avait quitté pour la Maison du Père. A 4h30, je me réveillais, stupéfaite d’avoir dormi. D’un bond, je sortais de mon lit, mon corps n’était plus endolori, plus aucune raideur et intérieurement je n’étais plus la même.
Puis, un appel intérieur, une force me poussait à aller prier devant le Saint-Sacrement. Je descendis à l’oratoire. Je priais devant le Saint Sacrement. Une grande paix m’enveloppait, une sensation de bien-être. [...] Puis, à 6 heures, je suis sortie pour rejoindre mes sœurs à la Chapelle pour un temps d’oraison suivi de l’Eucharistie. Au cours de cette Eucharistie, j’étais habitée par une grande joie et une grande paix. A la sortie de la messe, j’étais convaincue que j’étais guérie… ma main ne tremblait plus du tout. Je partis écrire de nouveau et à midi j’arrêtai brutalement tous mes médicaments.
Le 7 juin, je me suis rendue comme prévu chez le neurologue qui me suivait depuis 4 ans. Celui-ci a constaté avec surprise la disparition de tous les signes alors que je ne prenais plus de traitement depuis 5 jours. Toute la congrégation a alors commencé une neuvaine d’action de grâce à Jean-Paul II.
[...]
Aujourd’hui, je peux dire qu’un ami est parti loin de notre terre et est cependant si proche maintenant de mon cœur. Il a fait grandir en moi le désir de l’adoration du Saint Sacrement et l’amour de l’Eucharistie qui ont une place primordiale dans ma vie de chaque jour.
Ce que le Seigneur m’a donné de vivre par l’intercession de Jean Paul II est un grand mystère difficile à expliquer avec des mots, tellement c’est grand, tellement c’est fort …mais rien n’est impossible à Dieu. Oui, « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ».

[Source : Totus tuus, numéro de mai 2006]

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